À la hauteur
'Avec quel moyens les femmes se battent-elles pour leurs droits ?.. Dépassent-elles leurs propres obstacles ?Isma Forghani conjugue les rôles...de trois remarquables femmes....Avec en scène,l'offensive stupéfiante ...de Sarah Bernhardt, la rationnelle défense... de Marianne Hainisch et l'ardent service désintéressé de Tahéreh avec en conséquence sa propre mort'.
Citation de Fritz Humer, comédien
Paiements sécurisés
15 jours pour changer d'avis
téléphoner au 07 68 17 17 88
Le Tout-Vienne de 1899 est en effervescence par la venue imminente sur ses terres de la « Divine Sarah Bernhardt ». C'est pour l'Autrichienne Marianne Hainisch et sa pétition du pain bénit venu du ciel ! Elle prend alors sa plume et convie l'excentrique chez elle. Mais le rendez-vous des deux sommités ne se déroule pas comme le présageait leur correspondance, le ton monte, le débat s'élève et dans l'escalade d'étincelles surgit une mystérieuse poétesse persane... appelée Tahéreh.
l'auteur, Isma Forghani, juriste française résidant en Autriche, signe avec passion sa première pièce, de l'ironie mariée au drame, idéal pour la scène !
Tahéreh : de son vrai nom Fáṭimih Baraghání, née vers 1817-1818 et morte en 1852, est un des premiers personnages marquant de l'histoire des mouvements féministes en Iran . C'était aussi une grande poétesse et une théologienne . Elle est surtout la première femme disciple du Báb (précurseur de la foi bahá'íe).
Outre Fáṭimih, elle est également appelée Tahereh (« La Pure »). Elle est notamment célèbre pour avoir jeté son voile et brandi une épée durant la conférence de Badasht en 1848.
Extrait Acte II scène III, page 77:
Sarah Bernhardt ' Ô ma douce Tahéreh ! Ton intelligence était déjà une menace, maintenant, ton corps et ta beauté sont une insolence ! Pour autant, ce dévoilement, ce rideau qui se lève, ne se voulait pas être un éclat ! Ce n'était pas un geste de rébellion mais un geste de religion !'
Marianne Hainisch ' Tahéreh fut retenue prisonnière dans la résidence du chef de police et comme dans un conte, était confinée dans une toute petite chambre au dernier étage de la bâtisse. Sa cellule, tout en hauteur, était uniquement accessible en empruntant une échelle! Il lui était également interdit d'écrire, après tout, sa correspondance était la cause de toute cette levée! C'était là, sous-estimer sa créativité: elle se servait de petits emballages d'aliments en qualité de papier, de pétales de fleurs pressées en guise d'encre et la tige d'une rose était sa plume pour ses mots parfumés !...'
Fiche technique
- Année d'édition
- 2019
- ISBN
- 978-2-343-17990-2
- Éditeur
- L'Harmattan - Paris
- Type de reliure
- Brochée
- Nombre de pages
- 115
- Largeur
- 13.5
- Hauteur
- 20.5
- Épaisseur
- 1
- Poids
- 160