Sciences et religion

Certains des obstacles les plus importants au bien-être de l'homme aujourd'hui sont des habitudes de la pensée occidentale qui ont été exportées dans le monde entier. Ces habitudes comprennent des conceptions dichotomiques de la vérité et de la relativité, des conceptions cyniques de la connaissance et du pouvoir, et des conceptions conflictuelles de la science et de la religion. Michael Karlberg propose un cadre permettant de réconcilier chacune de ces fausses dichotomies de manière critique et constructive. L'argumentation opportune et accessible de Karlberg est proposée dans un esprit d'humilité et d'ouverture d'esprit, invitant à un dialogue caractérisé par le même esprit, né d'un souci authentique d'amélioration de l'humanité à ce moment critique de l'histoire.

L'embryon est " un morceau de chair " pour le Pr Edwards, une personne en devenir pour d'autres. Autant de questions d'ordre médical, biologique ou spirituel qui trouveront des réponses à la fois techniques, déontologiques mais aussi juridiques et qui se heurteront aux arguments psychologiques, sociologiques, culturels et théologiques. 

Réconcilier la science et la religion, n'est-ce pas le défi du XXIe siècle ?

"L'humanité ne peut voler avec une seule aile.Si elle essaie de voler avec l'aile de la religion seulement, elle atterrira dans le marécage de la superstition; si elle essaie de voler avec l'aile de la science seulement, elle finira dans la frontière désespérante du matérialisme.." Causerie d'Abdul'Bahá à Paris.

Ce livre en anglais rassemble des extraits de lettres et Écrits des figures centrales de la foi bahá’íe et de ses institutions. Il concerne les principes spirituels exprimés dans les paroles révélées de Bahá’u’lláh et qui doivent être appliqués aux problèmes et thèmes auxquels les bahá’ís et leurs communautés sont confrontés.

Peut-on fonder une morale sur la base de la méthode et des connaissances scientifiques ? Oui ! répond Sam Harris célèbre nouvel athée, dans son livre paru en 2010, A Moral landscape. Ian Kluge reprend ses arguments pour démontrer leurs faiblesses et s’inspire des écrits bahá’ís pour établir l’impossibilité intrinsèque de baser sur la seule science les fondements d’une éthique pour tous.

"Si tu recherches le véritable savoir et la connaissance de Dieu...efforce-toi d'utiliser des arguments rationnels et convaincants. De tel arguments guident vers le chemin  et orientent le vers le Soleil de vérité, les yeux s'ouvrent et reconnaissent le Soleil par le Soleil, lui-même. S'il atteint cette condition, l'homme n'a plus besoin d'arguments ni de preuves, car le Soleil est totalement indépendant. L'indépendance absolue ignore tout besoin et les preuves sont des moyens dont l'indépendance absolue se passe complétement" 

Abdu'l-Bahá, Bahá'í world Faith, p.383-384 (traduction provisoire)

Ce livre remet en question la croyance répandue dans la société actuelle selon laquelle les sciences et les arts sont des domaines distincts, voire opposés, des domaines d'apprentissage non liés et distincts nécessitant soit une "intelligence" particulière (pour les scientifiques), soit un "talent" particulier pour les artistes.

Forte d'une expérience de plusieurs décennies en tant qu'artiste et enseignante, Margaret Appa explore la perspective des enseignements bahá'ís  selon laquelle la science est considérée comme tout système de connaissances et l'art comme toute forme de compétence permettant d'appliquer ce système de connaissances dans la pratique : "La science est la connaissance et l'art est l'application de la connaissance ou l'application de la science".

Ce livre raconte comment l'auteur, né en Autriche, est devenu prêtre catholique, puis a quitté le sacerdoce, s'est installé aux États-Unis et est devenu psychologue traitant les troubles mentaux. S'appuyant sur son propre parcours de vie, il décrit son épanouissement personnel dans la foi baha'ie, mais en parallèle, il présente également la science de la neurocardiologie et comment elle a rétabli l'importance du cœur pour le bien-être mental, émotionnel et physique. Le Dr Klebel écrit que l'unité sous-jacente d'une personne englobe à la fois le cœur et le cerveau. Le cœur s'exprime à travers les sentiments, souvent appelés aujourd'hui « intelligence émotionnelle ». Nous ne connaissons les décisions et les conclusions du cœur que lorsqu'elles deviennent conscientes dans le cerveau.