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1ère réédition Jeanne Frankel de Corrales Avant-propos à l’édition française Parce que cette histoire a un goût de début du vingtième siècle, ce fut un choc pour moi de réaliser qu’elle s’est passée en 1962, peu de temps après notre pèlerinage en Terre sainte, Denise ma femme et moi, jeunes mariés, alors que j’étais encore étudiant à Cambridge. Cette Américaine, qui a tout d’une g...
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1ère réédition Jeanne Frankel de Corrales Avant-propos à l’édition française Parce que cette histoire a un goût de début du vingtième siècle, ce fut un choc pour moi de réaliser qu’elle s’est passée en 1962, peu de temps après notre pèlerinage en Terre sainte, Denise ma femme et moi, jeunes mariés, alors que j’étais encore étudiant à Cambridge. Cette Américaine, qui a tout d’une gentille bourgeoise de la bonne société, modeste et sans prétention, trouve que cela va de soi qu’une jeune femme seule puisse voyager en première classe et elle aime son petit confort. Elle a pourtant été pionnière bahá’íe à Nice et à Orléans avec sa mère, puis aux îles Nicobar dans l’océan Indien. Ce n’est que peu à peu que nous nous apercevrons qu’elle est moins naïve et douillette qu’il n’y paraît, qu’elle a l’esprit d’initiative, de solidarité et qu’elle est courageuse. Pour les bahá’ís, il est assez fascinant de se retrouver à une période clé de leur histoire, à la fin d’un plan d’expansion de la foi bahá’íe qui, entre 1953 et 1963, a permis à ce mouvement de se transformer en religion mondiale, recouvrant la planète entière. Mais c’est surtout une aventure personnelle, agréable et facile à lire. Elle donne quand même à réfléchir si nous en avons envie, mais rien ne nous y oblige ! Jeremy Fox Préface Salsburg, bijou médiéval aux multiples facettes ; Salzburg, la Rome de l’Allemagne, avec sa vieille rivière, le Salzbach, qui sépare ses dômes regroupés ; Salzburg et sa haute colline surmontée d’une forteresse millénaire… Ici les trains jouaient un rôle important dans notre vie quotidienne. La ville servait d’arrêt principal sur le chemin de Vienne et beaucoup de visiteurs bahá'ís distingués passaient par là, ce qui fait que ceux d’entre nous qui étaient pionniers ici passaient une bonne partie de leur temps à la gare à attendre les trains. Il fallait escalader des marches interminables avant d’arriver aux voies, où des rafales de vents froids nous attendaient. C’était aussi un endroit assez vaste. Une fois même nous avons raté une Main de la Cause venue d’Allemagne nous rendre visite. Le Docteur Adelbert Mühlschlegel avait pris un taxi, et nous attendait quand nous sommes rentrés ! De toute façon, nos visites à la gare étaient tellement fréquentes qu’un de nos co-pionniers iraniens nous confia une fois : Marzieh Khanum, nous allons si souvent à la gare accueillir les gens et leur dire au revoir, qu’il m’arrive de me réveiller la nuit en agitant la main. Les trains qui y passaient ne ressemblaient pas à l’Orient-Express d’Agatha Christie. Mais ces longs trains gardaient quelques vestiges de leur magie ancienne. Les voyageurs étaient des êtres à part, dans leurs compartiments tout illuminés et bien au chaud, planant au-dessus de nous, des êtres qui avaient réussi à s’échapper de la vie, pendant que nous, les autres, en bas, restions plantés là, à les regarder, à rêver qu’un jour… Ces trains avaient quelque chose de magique, malgré l’absence de ce sifflement, cri d’effroi, de douleur et de perte, qui exprimait la vraie âme d’un train d’antan, quand il vous quittait inexorablement pour disparaître dans l’espace et le temps. Comme elle l’indique dans son livre, nous avons failli manquer Jeanne le jour où elle vint à Salzburg, mais nous avons réussi à l’apercevoir et à lui glisser quelques mots avant qu’elle ne parte pour Vienne et l’Orient. Je me souviens qu’elle ressemblait à une publicité pour la Cinquième Avenue de New York, dans ses hautes bottes et sa pèlerine, parmi les babouchkas, les pardessus ternes et les filets pleins à craquer. Heureusement aucun de nous ne savait qu’elle embarquait pour un voyage en train qui s’avérerait être, à sa façon, aussi poignant que tout ce qu’un écrivain de romans à suspense peut inventer. Marzieh Gail Keene, New Hampshire Février,1981
LFBIOHI008B

Fiche technique

ISBN
2-912155-67-3
Éditeur
Editions Bahá'íes France - Paris
Type de reliure
Agrafée
Type de reliure
Brochée
Nombre de pages
93
Largeur
14.0
Hauteur
20.0
Épaisseur