Les Bahá'ís ou victoire sur la violence

L'auteur a retrouvé un stock de son livre qui était cru " épuisé " et voilà, à nouveau quelques exemplaires disponible de ce livre de Christine Hakim (Samandari) qu'elle avait écrit tout de suite après le drame de l'assassinat du 12 janvier 1981 de son père, par un prétendu patient qu'il avait accepté de recevoir en urgence dans son cabinet médical... Ce livre est aussi un témoignage de fougue et de quiétude d'une communauté mondiale. C'est le panorama d'un itinéraire de paix et de réconciliation des peuples. Les rebondissements des persécutions des bahá'ís d'Iran au début des années 80,. la plus grande minorité religieuse de ce pays. à attiré l'attention de la presse internationale sur son existence et sur celle de quelques millions de leurs coreligionnaires répartis dans tous les pays du monde et issus de 1640 ethnies. Ce récit authentique nous conduit à travers les étapes par lesquelles ont passé ses adeptes de 1844 à 1981 : la naissance de leur croyance et les massacres sanglants de ses premiers membres en Perse, l'expansion en Occident et dans le monde de leur foi. jusqu'à l'établissement d'un modèle d'unité de l'humanité. Ce livre. bien que tracé par l'œil objectif du sociologue rend sensible au vécu quotidien de ces êtres, leur ferveur, leur douleur, leur espoir et leur acharnement. Le destin des bahá'ís du plus humble Indien (le l'Amérique du Sud jusqu'aux personnalités internationales. revit aux yeux du monde. Le lecteur, entraîné dans ces communautés, régies par un système collégial et des principes d'amour et d'égalité, est déconcerté par leur rectitude morale et les moyens qu'ils emploient pour réaliser la paix. La tragédie que vit l'auteur avec l'assassinat de son père médecin à Téhéran. là cruauté parfois des descriptions des persécutions, la rigueur des documents et des faits marquants de notre histoire contemporaine, alternent avec des anecdotes, de l'émotion, des souvenirs et des touches biographiques. Christine Hakim, de mère française et depère iranien, est née à Téhéran en 1949. Elevée en Iran et en France, elle fit ses études à Paris. Docteur en sociologie et maître ès lettres en ethnologie de l'Université de Paris, elle se dirigia vers la recherche. Enfant, elle reçu une éducation catholique. Devenu bahá'íe à l'âge de quinze ans, elle se consacra à diverses activités de la communauté bahá'íe de France et de Suisse, puis à nouveau de France en tant que directrice du Bureau d'information publique bahá'íe à Paris.