Livres

Comment aplanir les différends sans abolir les différences? Comment réaliser l’unité sans sombrer dans l’uniformité ? Et puisqu’il n’est de « communauté sans communion », sur quelles valeurs fonder l’Europe, de quel esprit l’animer, de quel élan le mouvoir ?

Bahá’u’lláh, fondateur de la foi bahá’íe, révélait en 1891 les paroles suivantes :

« Prions Dieu [ …] qu’il daigne assister les rois de la terre, […] afin qu’ils établissent la moindre paix.
Que Dieu les aide par sa grâce fortifiante ! Cette paix est le meilleur moyen pour assurer la tranquillité des nations. Il incombe aux souverains du monde - que Dieu les assiste - de s’y attacher fermement dans l’unité, car elle est le principal instrument de la protection de l’humanité tout entière… » Bahá’u’lláh,Épitre au fils du Loup

Enoch Olinga était le premier croyant Africain à être pèlerin, le seul bahá'i Africain à avoir jamais rencontré le Gardien, et ses expériences en Terre Sainte le marquèrent pour toujours.  Quand il fut élevé au rang de main de la cause l'été de cette même année(1967), ce fut un honneur et une consécration. Extraits de l'avant-propos de 'Ali Nakhjaváni.

L'Association d'études bahá'íes pour l'Europe francophone est heureuse d'avoir pu réunir cet ensemble d'articles et de le publier au moment où les problèmes écologiques préoccupent aussi bien les autorités que l'individu. C'est, au fond, de notre destinée sur cette planète qu'il est question.  Les structures politiques et économiques actuelles du monde sont encore fortement enracinées dans les principes de souveraineté nationale et d'intérêts particuliers; elles ne se prêtent pas à relever le défi que nous lance cette nature que la civilisation technicienne voulait dominer et contrôler à sa guise à jamais.Cette vérité saute de plus en plus aux yeux et nous invite à la fois à. réfléchir et à agir.

Les bahá'ís soutiennent une véritable mondialisation, explique Ali Nakhjavani, dans son allocution au cours des rencontres des 13&14 novembre 2010.

'Le point de vue bahá'í est que le processus de la mondialisation, considéré sur un plan théorique et dans l'absolu, n'est pas seulement souhaitable , mais est appelé à constituer  une étape incontournable lorsque, aujourd'hui et dans le futur, les intérêts sociaux, politiques et matériel seront pleinement considérés et aussi pleinement et justement implémentés.'

L'émergence de l'Ordre mondial de Baha’u’lláh et ses implications pour le progrès de la civilisation coïncident avec les crises accélérées dans le monde. Ces calamités, avec leur souffrance et confusion associées, annoncent la venue d'une transformation dans la conscience des peuples et leur réceptivité - qu’elle soit positive ou négative - aux enseignements de la Foi bahá’íe.

Rien d’étonnant, donc, que les bahá’ís ont été encouragés à étudier l’Alliance et à en acquérir de la fermeté. Mais quelles sont les conditions requises pour rester fidèle à l’Alliance et quels sont les défis qui en découlent dans notre vie individuelle et communautaire ?

Cette biographie historique raconte la vie d’une femme d'exception au destin hors norme, avant-gardiste, dont la volonté s'est opposée à l'ordre établi. Elle a poursuivi ses rêves, assumé des choix de vie difficiles, s'est engagée avec courage et parfois héroïsme, allant jusqu'à des sacrifices énormes pour préserver sa liberté au service des autres.

Elle rencontrera la foi bahá’íe aux cours de ses pérégrinations, et ira même jusqu’à Saint Jean d’acre dans son parcours de recherche spirituelle et sera infirmière sur 3 continents pendant deux guerres mondiales.

La grande prière de guérison (Lawh-i-Anta'l-Kafi) fut révélée en arabe par Bahá’u’lláh lors de la période de son exil à Acre. Elle peut être récitée non seulement pour demander la guérison des malades mais aussi pour l’effet apaisant qu’apportent ses invocations à l’Éternel.
Il s’agit d’une  présentation colorée de cette prière.

Connu pour être le premier bahá'í français, Hippolyte Dreyfus-Barney (1873-1928) est un homme à multiples facettes. Avocat animé par un grand sens de justice et de bonté, orientaliste admiré pour sa maîtrise de la langue persane, homme de lettres et orateur brillant, cet humble travailleur consacra sa vie entière à la diffusion de la Foi baháíe dont il reconnut dans ses enseignements spirituels et ses principes sociaux la solution aux problèmes de notre monde.

Dans ce livre, vous trouverez deux contributions à la théologie bahá'íe à travers les deux essais écrits par Udo Schaefer ayant  pour titre respectif :

-Fin des temps et tournant de l'histoire ?

-Essai sur l'unité et la diversité des religions

La Foi bahá’ie est basée sur une nouvelle révélation : « le Seigneur a parlé » à travers Baha’u’lláh. Cet événement sacré ouvre la voie à une nouvelle conception de l’histoire du salut, et avec elle, de nouvelles perspectives pour l’avenir de l’humanité. Nous assistons à un changement de paradigme religieux : la révélation divine envisagée non plus comme source unique de salut, mais comme un fait se reproduisant de façon cyclique, comme une éducation spirituelle croissante du genre humain.  

Le récit biographique qui suit, divisé en trois parties, est un résumé succinct de l'histoire de Rúhíyyih Khánum, qui suit simplement l'ordre chronologique des événements. Il couvre l'ensemble de sa vie, de la naissance de Mary Maxwell jusqu'au décès de Rúhíyyih Khánum : les premières années de sa vie ; la période de son mariage avec Shoghi Effendi ; et enfin, ses dernières années consacrées au service et aux voyages.

Dans les démocraties (environ 45 % de la population mondiale),l’époque des combats pour le droit de vote des femmes et de leur éligibilité est désormais derrière nous .Mais dans les faits, l’égalité réelle n’est pas encore concrétisée.
Les conférences rassemblées, ici, essaient de dresser un état des lieux de la question féminine, de se réjouir des progrès accomplis, certes, mais de désigner aussi clairement les chantiers en cours et les domaines où nos efforts doivent porter pour qu’il y ait davantage de justice.
L’égalité entre l’homme et la femme est un élément important de la foi bahá’íe. Les textes fondateurs, écrits entre le milieu du XIXe et le début du XXe siècle, stipulent déjà clairement que les filles et les garçons doivent être éduqués avec le même soin et le même amour.